Call of Duty | La franchise Call of Duty est connue pour repousser les limites de l’absurde avec ses skins et finisseurs, mais le dernier en date pour Black Ops 6 et Warzone atteint des sommets inégalés. Avec une licorne qui terrasse les ennemis à coups de pets arc-en-ciel, ce nouveau finisseur soulève des questions sur l’évolution de la série et la direction prise par les développeurs.
Une licorne flatulente comme arme ultime
Le prochain pack « Brightmare Tracer » met à l’honneur les licornes dans un délire total. Le finisseur baptisé « Refraction Action » fait apparaître une licorne qui terrasse l’ennemi en lui envoyant un pet arc-en-ciel mortel. C’est à la fois hilarant et absurde, poussant encore plus loin le concept des finisseurs loufoques de Call of Duty. On est bien loin des finisseurs réalistes des premiers opus !
Ce n’est pas la première fois que la franchise nous sort des finisseurs improbables. Souvenez-vous du pack Cheech & Chong où le personnage tuait l’ennemi en lui soufflant de la fumée de cannabis au visage avec son arme. Ou encore le DLC King Kong qui permettait d’envoyer ses adversaires dans le soleil d’un coup de poing surpuissant. Mais là, on atteint clairement un nouveau palier dans le n’importe quoi.
Une stratégie marketing qui divise la communauté
Si ces finisseurs délirants font rire certains joueurs, d’autres déplorent une perte d’identité de la licence. Call of Duty s’éloigne de plus en plus du réalisme militaire de ses débuts pour verser dans un humour potache qui détonne avec l’ambiance générale. Certains fans de la première heure crient au scandale, tandis que d’autres apprécient ce vent de folie.
Activision assume pleinement cette direction en déclarant que ces skins et finisseurs décalés sont là pour rester, dans un souci de fun et de diversité. Une stratégie marketing qui semble payante puisque ces DLC loufoques se vendent comme des petits pains. Mais jusqu’où iront les développeurs dans l’absurde ? Le prochain finisseur nous fera-t-il combattre à dos de licorne intergalactique ?
Un symptôme de l’évolution de l’industrie du jeu vidéo
Au-delà de Call of Duty, ce phénomène illustre une tendance de fond dans l’industrie du jeu vidéo. Les éditeurs misent de plus en plus sur des contenus décalés et humoristiques pour se démarquer et générer du buzz sur les réseaux sociaux. Une stratégie payante à court terme, mais qui pose question sur le long terme.
Comme le montre cette vidéo sur les pires erreurs de Call of Duty, la franchise a parfois pris des directions contestables. Entre le plagiat d’autres licences et les décisions absurdes des développeurs, Call of Duty semble parfois perdre le nord. Ce nouveau finisseur en est-il un énième exemple ?
Quel avenir pour Call of Duty ?
Alors que la franchise enchaîne les succès commerciaux, certains s’inquiètent de la direction artistique prise par les développeurs. Entre réalisme militaire et délire total, Call of Duty peine à trouver un juste milieu. Si les finisseurs loufoques amusent sur le moment, ne risquent-ils pas de lasser à long terme ?
La question se pose d’autant plus que d’autres FPS comme Pacific Drive proposent des expériences plus atmosphériques et immersives. Call of Duty devra peut-être revoir sa copie s’il veut rester la référence du genre. En attendant, préparez-vous à affronter des hordes d’ennemis à coups de pets arc-en-ciel !