Call of Duty | Le monde du basket-ball et celui du gaming se sont récemment entrechoqués de manière inattendue. Donovan Mitchell, star de la NBA évoluant chez les Cleveland Cavaliers, a fait une demande surprenante à l’équipe de Call of Duty : être placé dans des lobbies de débutants pour améliorer son expérience de jeu. Cette requête insolite a fait le buzz sur les réseaux sociaux, mettant en lumière les défis auxquels font face les célébrités lorsqu’elles s’adonnent aux jeux vidéo populaires.

Un basketteur pro en difficulté sur Call of Duty

Lors d’une récente conférence de presse, Donovan Mitchell est apparu avec une voix éraillée. L’explication qu’il a donnée a surpris plus d’un fan : « J’ai passé mon temps à jouer à Call of Duty avec des gamins, à leur crier dessus et tout ça, c’est pour ça que ma voix est comme ça ». Le joueur des Cavaliers a admis sans détour ses difficultés sur le jeu, malgré ses efforts pour s’améliorer : « J’essaie vraiment de devenir meilleur, ce qui me frustre encore plus. Je regarde même des vidéos sur mon téléphone, sur TikTok. Je suis toujours nul. »

Un appel à l’aide aux développeurs

Face à ses performances décevantes, Mitchell a décidé de prendre les choses en main d’une manière peu conventionnelle. « J’ai contacté Call of Duty », a-t-il expliqué. « Je leur ai dit : ‘Hey, mettez-moi dans les lobbies poubelles, c’est là que je devrais être’. On verra ce qui se passe. » Cette demande inhabituelle d’un athlète professionnel montre à quel point le système de matchmaking peut être frustrant, même pour des personnalités habituées à exceller dans leur domaine.

Le trash-talking, du parquet au monde virtuel

L’expérience de Mitchell sur Call of Duty fait écho à un phénomène bien connu dans le basket : le trash-talking. Cette pratique consistant à chambrer l’adversaire est monnaie courante sur les terrains de la NBA. Ironiquement, Mitchell se retrouve maintenant du côté des victimes dans le monde virtuel. Comme le rapporte Trash Talk, d’autres joueurs comme Facu Campazzo ont également eu du mal à s’adapter au niveau de trash-talking en NBA, montrant que la transition entre les mondes réel et virtuel n’est pas toujours évidente.

Les défis des célébrités dans le gaming

L’histoire de Donovan Mitchell n’est pas un cas isolé. De nombreuses célébrités se heurtent à des difficultés similaires lorsqu’elles s’aventurent dans le monde du gaming compétitif. Contrairement à leur domaine d’expertise, elles se retrouvent souvent confrontées à des adversaires bien plus expérimentés. Cette situation met en lumière le fossé qui peut exister entre la notoriété dans le monde réel et les compétences dans l’univers virtuel.

L’importance du matchmaking équitable

La requête de Mitchell soulève également des questions sur l’équité du matchmaking dans les jeux en ligne. Les développeurs de Call of Duty et d’autres jeux similaires font face au défi constant d’équilibrer les parties pour tous les joueurs, qu’ils soient débutants ou expérimentés. L’expérience de Mitchell pourrait inciter à réfléchir à de nouvelles approches pour rendre le jeu plus accessible et agréable pour tous les niveaux de compétence.

L’impact sur l’image des athlètes

Cette anecdote amusante de Donovan Mitchell montre aussi une facette plus humaine et relatable des stars du sport. Comme le rapporte Footboom1, l’honnêteté du joueur sur ses difficultés dans Call of Duty a été bien accueillie par les fans. Cela contraste avec l’image de perfection souvent associée aux athlètes professionnels et pourrait contribuer à renforcer le lien entre les stars et leur public.

La frontière entre sport et e-sport

L’intérêt croissant des athlètes professionnels pour les jeux vidéo compétitifs brouille de plus en plus la frontière entre sport traditionnel et e-sport. Des initiatives comme celle de Mitchell pourraient à terme favoriser des collaborations inédites entre ces deux mondes. On pourrait par exemple imaginer des événements caritatifs mêlant basketteurs et gamers professionnels, comme on peut le voir dans cette vidéo où des joueurs s’affrontent dans un contexte plus décontracté.

Alors que certains joueurs comme Pacôme Dadiet des Knicks se battent pour gagner du temps de jeu en NBA, d’autres comme Mitchell luttent pour améliorer leurs performances virtuelles. Ces situations parallèles montrent que, quel que soit le domaine, la quête de progrès et de reconnaissance reste un moteur puissant pour ces athlètes de haut niveau.